
«Je ne comprends pas que Nick Suzuki, le capitaine, n’a pas appris le français en cinq ans!»
Le Journal de Montréal
Une disette de 31 ans sans championnat, sept exclusions en 10 saisons. Il y a bien longtemps que le Canadien n’a pas été surnommé les «Glorieux» ou la «Sainte-Flanelle». Afin que l’équipe retrouve ses lettres de noblesse, l’auteur du livre Le CH et son peuple propose que ses vedettes s’expriment en français.
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«Je ne comprends pas que Nick Suzuki, le capitaine, n’a pas appris le français en cinq ans!»
C’est un anglophone qui dit ça. Brendan Kelly. Un Écossais ayant déménagé à Montréal à l’âge de 5 ans et ayant grandi dans un environnement anglophone. À 16 ans, il a décidé d’apprendre sérieusement le français parce qu’il voulait «comprendre la culture québécoise».
«Serge Savard est allé en Russie pendant deux semaines pour la Série du siècle et avait appris quelques phrases en russe», a raconté au Journal l’ancien journaliste affecté à la culture francophone pour The Gazette.
Vêtu d’un chandail à capuchon en hommage au groupe Ramones, Kelly se souvient que Bob Gainey, Larry Robinson et Ken Dryden ont appris le français par respect pour les partisans dans les années 1970 et 1980.
«Pourquoi eux ont été capables?» demande celui qui s’est entretenu en français avec Gainey pour documenter son bouquin.
Tout comme il l’a fait avec l’acteur hollywoodien Viggo Mortensen, un grand fan du Canadien ayant appris le français en écoutant René Lecavalier à La Soirée du hockey.
