
«Il ne suffit pas de demander de l’aide domestique à nos enfants ou à notre mari, pour que celle-ci nous soit accordée sur le champ...»
Le Journal de Montréal
Je sais que vous avez déjà traité de ce sujet dans votre Courrier, mais je reviens à la charge pour vous montrer qu’il ne suffit pas de demander de l’aide domestique à nos enfants ou à notre mari, pour que celle-ci nous soit accordée sur le champ, et surtout pour que celle-ci dure à long terme.
Je le fais d’ailleurs auprès de vous qui aviez suggéré à une mère d’oser demander à ses enfants et à son mari de l’aider dans l’entretien de sa maison et de leurs affaires, parce que même si c’était déplaisant de le faire pour elle, c’était essentiel pour obtenir du soutien.
Votre commentaire n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde et j’ai procédé à une demande semblable, puisque personne chez moi ne m’aidait non plus. Savez-vous combien de temps le zèle de mon mari et de mes trois enfants a duré ? Un mois très exactement. Et il a fallu que je récidive avec ma demande le mois suivant. Au bout de six mois, je me suis tannée, et j’ai abandonné mes supplications. Avec pour conséquence que je me retrouve au point zéro. Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
Anonyme découragée
Vous n’avez rien fait de mal, mais vous avez affaire à d’éternels procrastinateurs à qui il faut répéter vos volontés si vous voulez être aidée à long terme. Inscrivez-le comme un mantra dans votre esprit pour oublier l’effort que ça vous demande de le faire.
