
«Ce n’est pas facile de se trouver un emploi d’été»: l’étau se resserre pour les jeunes
Le Journal de Montréal
Fini le temps où les employeurs devaient se fendre en quatre pour attirer des travailleurs étudiants qui les laissaient tomber pour aller gagner un dollar de plus l’heure de l’autre côté de la rue.
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«Les parents ne doivent pas penser que leurs enfants sont paresseux. Ce n’est pas facile de se trouver un emploi d’été», souffle Isabelle Morin, directrice adjointe du Carrefour Jeunesse Emploi Rousillon, à Delson, en Montérégie.
Chaque année, son organisme aide les 14 ans à 18 ans à acquérir une première expérience de travail avec un programme de Desjardins, mais cet été, c’est la folie.
«On a 20 postes dans ce programme. On a eu 193 inscriptions. Disons que l’on en a beaucoup de déçus», résume-t-elle.
Pourquoi est-ce difficile de trouver un emploi d’été?
«Les personnes veulent garder leur travail parce qu’ils ont peur de ne plus en avoir s’ils quittent», pense Louis-Jacob Richard, 20 ans, emballeur chez Metro depuis trois ans.
Laurier St-Germain, 16 ans, qui termine sa cinquième secondaire, raconte que l'été dernier, il n'a pas pu trouver d'emploi. Il a toutefois réussi cette année.
