
«C’est la première fois de ma vie que je me dis qu’on ne peut pas l’échapper»: Stéphanie Lapointe a fait équipe avec Yan England pour porter au grand écran son roman, «Fanny Cloutier»
Le Journal de Montréal
Stéphanie Lapointe rêvait déjà de voir sa jeune héroïne, Fanny Cloutier, faire le saut au cinéma quand elle a lancé le premier tome de sa série de romans à succès, en 2018. Sept ans plus tard, son souhait est exaucé: le film Fanny, réalisé par Yan England, sort enfin en salle, et l’autrice espère de tout cœur que le public sera au rendez-vous.
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«J’ai fait toutes sortes de choses dans ma vie et j’ai travaillé sur différents projets, mais je n’ai jamais été aussi nerveuse qu’en ce moment», souffle Stéphanie Lapointe dans une entrevue accordée quelques heures avant la première montréalaise du film, mardi passé.
«Il y a tellement d’années de travail derrière ce projet et tellement de gens qui nous ont fait confiance. C’est la première fois de ma vie que je me dis qu’on ne peut pas l’échapper. Parfois, on est gênés de dire qu’on veut que quelque chose marche. Mais là, je suis contente de ce qu’on a fait et j’ai vraiment le goût que les gens aillent voir le film.»
Adapté du premier livre de la série Fanny Cloutier, le film relate les aventures de Fanny, une adolescente de 15 ans qui vit avec son père (Éric Bruneau), un universitaire obsédé par ses recherches depuis le décès de sa femme, 12 ans plus tôt. En découvrant qu’elle a une tante (Magalie Lépine-Blondeau) qui vit dans le Bas-Saint-Laurent, Fanny décidera de se lancer dans une quête de vérité pour en apprendre plus sur sa famille et sur les circonstances de la mort de sa mère.
