![[VIDÉO] Pour survivre économiquement, Marco Calliari donne des concerts... dans son propre salon](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/52917_0641818bfcdedc-ea8c-4d07-a1b7-9cc6776e801a_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=378&w=4032&h=2268&width=1200)
[VIDÉO] Pour survivre économiquement, Marco Calliari donne des concerts... dans son propre salon
Le Journal de Montréal
À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
Étouffé par ses dettes, l'artiste Marco Calliari se garde à flot en recourant à la salle de spectacle la plus abordable qui soit pour organiser des soirées-concerts: son propre salon.
Montagne de bottes dans le corridor d’entrée, empilade de manteaux sur des crochets de patères insuffisants, enfants qui piaillent et qui jouent au deuxième étage: une ambiance de fête de famille nombreuse règne chez le chanteur italo-québécois de 49 ans à la veille de son spectacle, samedi dernier.
Dans cette zone résidentielle semée d’abris Tempo, non loin du viaduc bétonné de l’autoroute 40, une seule maison a gardé ses décorations de Noël gonflables illuminées: celle de l’artiste.
Déjà arrivés une heure avant le début du spectacle, une vingtaine de spectateurs placotent et rient.
Avec 35 ans de carrière et six albums de chansons en italien, le chanteur Marco Calliari, sans être une méga-vedette, a des admirateurs fidèles et donne des concerts à travers la province. Mais ce calendrier ne suffisait plus.
«J’ai été victime de mon optimisme et j’ai englouti mes économies dans le Festival au Galop à Sainte-Sophie, qui a attiré très peu de gens. J’ai payé tout mon monde, mais j’y ai perdu 40 000$.»
«J’ai récemment dû rembourser un prêt du fédéral reçu pendant la pandémie en m’endettant encore davantage. Me voici littéralement un “artiste à crédit”.»
