
Un prof de cégep fait la sociologie des Kevin
Le Journal de Montréal
Le sociologue Étienne Guertin-Tardif n’a rien contre les Kevin. Il sait que 1 sur 1000 environ au Québec deviennent médecins. Mais son titre accrocheur illustre sa thèse voulant que même les décisions les plus personnelles, comme le choix d’un prénom, sont influencées par notre entourage.
«La sociologie n’explique pas tout, mais peut nous aider à comprendre beaucoup de phénomènes qui nous entourent», commente l’enseignant de sociologie au Cégep Marie-Victorin, à Longueuil, qui publie aux Éditions du Journal Pourquoi les Kevin ne deviennent pas médecins.
À son avis, les sociologues devraient être invités plus souvent sur les plateaux de télévision pour éclairer le public sur l’influence des choix personnels. Leur expertise permet de voir plus clair dans de nombreux débats de société.
Un exemple tiré de son livre: le suicide n’est pas un acte aussi «isolé» qu’on peut le penser. Même si c’est l’individu qui commet l’irréparable, c’est la société qui le mène jusque-là. Les taux de suicide varient d’une société à l’autre et en fonction des événements qui touchent la collectivité. Pendant la pandémie, par exemple, on a vu le taux de suicide chuter dans de nombreux pays confrontés à la crise.
Originaire de Daveluyville, près de Victoriaville, l’auteur de 34 ans a découvert la sociologie en déménageant à Montréal. Il avoue humblement avoir coché cette case en raison des maigres choix de carrière que lui laissait sa cote R misérable. Mais il est allé de surprise en surprise à mesure qu’il découvrait cette science humaine multidimensionnelle.
«J’ai quitté ma job chez Canadian Tire pour me lancer dans une recherche sur les femmes en milieu carcéral. C’était absolument passionnant», dit-il.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.






