Roger Water: l’homme des grands débats
Le Journal de Montréal
Au début de chaque concert de la tournée This is Not a Drill, Roger Waters a un message pour les spectateurs. «Si vous aimez Pink Floyd et que vous n’aimez pas les opinions politiques de Roger Waters, sacrez votre camp tout de suite au bar», lance-t-il dans un message préenregistré.
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Le chanteur, bassiste, guitariste et pianiste de 78 ans n’a pas toujours été un homme des grands débats. Roger Waters s’est toujours intéressé à la condition humaine, mais il attaquait rarement les détenteurs de pouvoir comme il le fait, maintenant, dans ses spectacles. Ses opinions politiques ont été très présentes dans les tournées The Wall Live, US + Them et sa toute dernière qui vient de s’arrêter au Centre Bell et au Centre Vidéotron.
Un incident, à la suite d’un concert qui était prévu à Tel-Aviv en Israël en 2006, est à l’origine de ses prises de position. «C’est quelque chose qui est arrivé tard», a-t-il lancé, la veille de son concert à Montréal, lors d’une conférence de presse.
L’ex-membre de Pink Floyd est conscient que ses propos peuvent déranger ceux qui adorent sa musique et qui ne veulent rien savoir de la politique. «Mes prises de position sont d’abord et avant tout liées au respect des droits de la personne», a-t-il précisé, lors de cette conférence de presse.
Silence total
Le musicien est revenu sur le passage de sa tournée The Dark Side of the Moon Live à Tel-Aviv et ce qui l’a amené à s’exprimer politiquement.
Lorsque ce concert a été annoncé, Roger Waters s’est mis à recevoir des courriels d’un peu partout dans le monde concernant ce concert à l’affiche dans un stade construit sur des terres où des Palestiniens avaient été abattus.
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