Plusieurs véhicules Ford rappelés… pour des rappels bâclés
Le Journal de Montréal
Ford, qui fait partie des constructeurs automobiles avec les plus longues listes de rappels de sécurité, vient tout juste d’en émettre une nouvelle série parce que les réparations effectuées par des concessionnaires dans le cadre de rappels précédents pourraient ne pas avoir été complétées correctement. Résultat : une deuxième réparation est nécessaire.
Des véhicules aussi bien aux États-Unis qu’au Canada sont concernés. De notre côté de la frontière, on parle d’un peu plus de 9 000 exemplaires.
Les modèles en cause sont d’abord certains Ford Edge 2021 à 2022, Ford Explorer 2020 à 2023, Lincoln Aviator 2020 à 2023 et Lincoln Corsair 2021 à 2023 (caméra de recul), Ford Bronco Sport 2021 à 2024 et Ford Maverick 2022 à 2023 (modules de commande du groupe motopropulseur et de la carrosserie), Ford F-150 2021 (module de commande du groupe motopropulseur) et Ford Super Duty 2023 (système d'inversion automatique des vitres).
On note aussi certains Ford Transit 2022 à 2023 (système de contrôle de la ventilation), Ford Explorer 2020 à 2022 (transmission) ainsi que Ford Bronco Sport 2021 à 2023 et Ford Escape 2020 à 2022 (injecteurs de carburant).
Pour ces derniers, seuls les véhicules équipés d'un moteur EcoBoost de 1,5 litre sont visés. Les concessionnaires devront mettre à jour le logiciel de contrôle du moteur pour détecter les fuites des injecteurs de carburant et installer un tube de drainage. De plus, Ford prolongera la garantie à 15 ans/240 000 km pour remplacer les injecteurs fissurés.
Plus tôt cet hiver, quelque 30 000 exemplaires du Maverick 2022 et du Bronco Sport 2021-2022 ont été rappelés au Canada en raison d’une batterie de 12 V possiblement défectueuse qui peut faire en sorte que le moteur cale pendant que le véhicule roule à basse vitesse ou qu’il ne puisse redémarrer après un arrêt-démarrage automatique.
Un rappel similaire avait été émis en avril 2024, affectant environ 55 000 Maverick et Bronco Sport au pays. Ce sont donc près de trois véhicules sur cinq qui doivent retourner chez le concessionnaire, non pas juste pour une mise à jour logicielle mais bien pour un remplacement de la batterie de 12 V au terme d’une inspection.
