
Pas tout à fait les premiers confinés L'ÉNONCÉ LES FAITS
Le Journal de Montréal
Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : notre Bureau d’enquête, basé à Montréal, Québec et Ottawa, se spécialise dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, nos journalistes et recherchistes vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
Le gouvernement du Québec s’est fait talonner cette semaine concernant la première vague de la COVID-19 qui a touché des milliers d’aînés dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et résidences privées. La cheffe libérale, Dominique Anglade, a accusé le premier ministre François Legault, mercredi, de n’avoir « rien posé comme gestes pour les CHSLD avant le mois d’avril ».
M. Legault a répliqué : « Le Québec a été le premier endroit au Canada à confiner les Québécois, à mettre des mesures, on a été les premiers. »
M. Legault n’a pas tout à fait raison. C’est vrai que le Québec est le premier au Canada à avoir déclaré l’état d’urgence sanitaire, le 14 mars 2020, tout en interdisant les visites dans les CHSLD, les hôpitaux, les résidences pour aînés et les ressources intermédiaires. La Nouvelle-Écosse a suivi le lendemain en suspendant les visites dans les ressources pour aînés.
L’Île-du-Prince-Édouard a ensuite déclaré l’état d’urgen-ce le 16 mars, suivie de l’Alberta, la Colombie-Britannique et l’Ontario le 17 mars.
Toutefois, l’Ontario est tombé en confinement deux minutes avant le Québec, ce qui fait la différence entre le 24 et le 25 mars. En effet, la fermeture de tous les commerces non essentiels en Ontario a été en vigueur à 23 h 59 le 24 mars 2020, et, au Québec, à 0 h 1 le 25 mars.
L’Ontario a également été plus rapide que le Québec pour la fermeture des écoles, dès le 13 mars. Les écoles québécoises ont fermé le 16 mars.
–Marie Christine Trottier
Il s’agit du nombre d’aînés de 75 ans et plus prévu en 2041 selon l’Institut de la statistique du Québec.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









