
Norme sur les combustibles propres : d’autres hausses à la pompe en vue
Le Journal de Montréal
Le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a annoncé aujourd’hui la publication de la version définitive du Règlement sur les combustibles propres, qui imposera des exigences de plus en plus rigoureuses aux producteurs et aux importateurs afin de réduire le taux de carbone dans l’essence et le diesel.
Lorsqu’il sera pleinement mis en œuvre, ce règlement contribuera à retrancher jusqu’à 26,6 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2030, selon le gouvernement, ce qui correspond environ à la quantité de GES que l’ensemble de l’économie canadienne produit en deux semaines.
« Le Règlement a été conçu pour éviter des répercussions immédiates sur le coût du carburant. De plus, il voit le jour alors que les marges de raffinage de l’essence au Canada ont augmenté de plus de 113% entre juin 2019 et juin 2022, et que les compagnies pétrolières et gazières enregistrent des flux de trésorerie records. Dans ce contexte, il serait opportun pour l’industrie d’investir dans de nouvelles technologies propres », lit-on dans le communiqué.
Éviter des répercussions immédiates sur le coût du carburant? Ça reste à voir. Et à long terme, l’essence et le diesel risquent fort de coûter plus cher aux automobilistes.
Selon une étude d’impact citée par la Presse canadienne, les raffineurs et autres fournisseurs de carburant devront dépenser entre 22,6 et 46,6 milliards $ pour se conformer. Le PIB du Canada en sera affecté d’environ 9 milliards $ et les prix à la pompe grimperont de 6 à 13 cents le litre en 2030.
Ça pourrait représenter un coût supplémentaire annuel de 76 à 174 $ par véhicule, ou jusqu’à 301 $ par ménage.
L’étude affirme qu’il y aura un impact disproportionné sur les familles à faible revenu et les conducteurs âgés, entre autres, qui sont plus affectés par les fluctuations du coût de l’énergie et sont moins susceptibles de pouvoir se payer des alternatives comme un véhicule électrique.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.





