
Malgré une reconstruction inévitable, Kent Hughes ne veut pas baisser les attentes envers le CH
Le Journal de Montréal
Un tête-à-tête de 40 min avec Kent Hughes nous amène dans un monde de découvertes. On fait la connaissance d’un homme chaleureux, qui s’exprime à cœur ouvert. Ses propos et ses confidences monopolisent une vingtaine de pages dans un calepin de notes.
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On peut toucher tous les sujets avec lui. Ses réponses sont élaborées et réfléchies. Bien sûr, la reconstruction dans laquelle le Canadien est engagé depuis son arrivée dans l’organisation est le thème central.
Geoff Molson, Jeff Gorton, Bob Gainey et Michael Andlauer, lequel était actionnaire de l’équipe quand il a été interviewé pour le poste de directeur général, ont sondé son opinion sur la question. Hughes leur a répondu qu’il devait d’abord prendre le pouls de la situation pour se faire une idée précise.
Le 18 janvier 2022, Hughes devenait le 18e directeur général de l’histoire du Canadien.
«Je n’avais pas de mandat pour rebâtir au début, indique-t-il.
«Mais il est devenu clair en janvier et février qu’on avait besoin d’apporter des changements.»
Carey Price et Shea Weber n’étaient plus en mesure de jouer. Le Canadien croupissait dans les bas-fonds du classement général à la suite de sa participation à la finale de la Coupe Stanley, la saison précédente. Cette chute vertigineuse poussa Marc Bergevin vers la sortie.
