
Le Salon du véhicule électrique s’est ouvert sous le signe de l’incertitude: «le vent dans le visage et une route cahoteuse»
Le Journal de Montréal
Les soubresauts des incitatifs gouvernementaux et les tarifs douaniers ont plongé l’industrie du véhicule électrique dans un climat d’incertitude.
«On a le vent dans le visage et la route est cahoteuse», a affirmé sans détour le PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec, Ian P. Sam Yue Chi.
Lors de son allocution pour souligner l’ouverture du huitième Salon de l’auto électrique de Montréal (SVEM), M. Sam Yue Chi a mentionné que la suspension des incitatifs provinciaux et la fin de ceux au fédéral ont fait mal à ses membres.
«On a noté une baisse des ventes de 46% des véhicules par rapport à la même période l’an dernier, a-t-il ajouté. Et la norme VZE exigée par les gouvernements aux manufacturiers nous rend la vie plus complexe.»
Comme on le sait, le gouvernement exige que les concessionnaires ne vendent plus de véhicules à essence en 2035. Un objectif ambitieux, alors que les propriétaires des garages vont devoir payer des pénalités s’ils ne parviennent pas à vendre de voitures électriques.
La majorité des manufacturiers ont d’ailleurs embauché des lobbyistes pour soumettre leurs arguments auprès des instances gouvernementales. Pour le moment, aucun d’entre eux n’envisage de quitter le Québec en raison des normes exigées par le ministère de l’Environnement.
