Le président de l’Agence de la santé publique du Canada remplacé mardi
TVA Nouvelles
Le président de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Iain Stewart, a démissionné en pleine pandémie et quittera ses fonctions mardi.
La nouvelle a été annoncée par le bureau du premier ministre Justin Trudeau vendredi après-midi, dans un communiqué faisant état de divers changements au sein de la haute fonction publique fédérale.
M. Stewart, qui avait été nommé à la tête de l’ASPC en septembre 2020, retournera à la présidence du Conseil national de recherche du Canada, poste qu’il occupait depuis août 2016.
Le cabinet de M. Trudeau a indiqué que ce dernier a «salué le leadership de M. Stewart, qui a contribué au succès de la mise en œuvre de la campagne de vaccination contre la COVID 19».
Iain Stewart s’était retrouvé dans l’eau chaude au printemps dernier en refusant de donner à des députés fédéraux des détails sur le congédiement, en juillet 2019, de deux scientifiques chinois qui travaillaient au laboratoire national de microbiologie de Winnipeg. Ceux-ci avaient été impliqués dans l’envoi d’échantillons des virus Ebola et Nipah à l’institut de virologie de Wuhan.
Plutôt que de remettre les documents réclamés par le comité Canada-Chine de la Chambre des communes, l’ASPC avait décidé de les transmettre au Comité sur la sécurité nationale et le renseignement, qui ne divulgue pas ses informations publiquement.
Les conservateurs avaient alors accusé le gouvernement Trudeau et Iain Rankin de chercher à camoufler des informations dans cette affaire. M. Rankin avait ultimement été blâmé pour outrage au Parlement par le président de la Chambre des Communes, en juin.
Titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’Université Dalhousie, Iain Stewart est un fonctionnaire d‘expérience qui a occupé des postes d’importance au sein de divers ministères et agences depuis le milieu des années 1990, notamment chez Industrie Canada et au Conseil du Trésor
Il sera remplacé, dès mardi, par le Dr Harpreet S. Kochhar, actuellement sous-ministre délégué à la Santé.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».