La maison, c’est Montréal
Le Journal de Montréal
Même s’il voyage pendant de longs mois et qu’il est maintenant basé à Monaco, Félix Auger-Aliassime assure que Montréal est toujours sa maison dans son cœur.
Il y est né et, après quelques années passées à L’Ancienne-Lorette, il est revenu s’y installer pour continuer son développement au Centre national d’entraînement de Tennis Canada.
« Je suis heureux d’être de retour. Ça fait longtemps que je ne suis pas venu ici : en fait, ça fait depuis décembre. Je ne reste pas longtemps, seulement une semaine. Mais ça va me donner l’occasion de voir ma famille et mes amis. »
Félix et oncle Toni, ce n’est pas fini
Félix Auger-Aliassime travaille avec Toni Nadal, l’oncle et ex-entraîneur de Rafael, depuis la saison sur terre battue. On l’a d’ailleurs vu dans son box lors des Internationaux des États-Unis. Le Québécois assure que cette collaboration va se poursuivre.
« On va continuer notre travail. On n’a pas de date d’expiration ! Sur terre battue, nous n’avons pas obtenu exactement les résultats que nous voulions, mais tout le travail mis à l’entraînement, pendant les matchs, même à distance, ça m’a permis de m’améliorer comme joueur et comme personne », a expliqué « FAA ».
« Je pense que ce que Toni m’apporte, c’est aussi beaucoup de confiance. Quand on a à côté de nous quelqu’un qui a atteint le plus haut niveau du sport, ça donne de la confiance, a-t-il ajouté. Avec lui et avec le reste de mon équipe, j’ai vraiment l’impression que tout est en place pour que j’aille le plus haut possible. »
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.