Jeux vidéo: partez à la découverte de nombreuses cultures Le carnet de liens
Le Journal de Montréal
De plus en plus de jeux se déroulent dans des univers réalistes à souhait référençant Histoire, légendes et particularités géographiques. Bienvenue dans des mondes voués à mettre en valeur et à faire connaître différentes cultures.
«Les jeux vidéo ont un pouvoir qui dépasse le simple divertissement, ils peuvent être les moteurs significatifs d’un impact social. C’est un médium universel. Comme d’autres formes de médias, les jeux peuvent aborder d’importants sujets sociaux et aller à la rencontre des gens là où ils se trouvent», a expliqué Susanna Pollack, présidente de Games for Change, une initiative destinée à financer des jeux au fort contenu social.
De l’histoire ancienne...
Changer le monde, c’est aussi le connaître pour le comprendre. Chez Ubisoft, la dimension culturelle – et donc éducative – s’est rapidement imposée comme la pierre angulaire de la franchise «Assassin’s Creed».
Au départ, la Renaissance, les Templiers et les Croisades étaient à l’honneur de manière ludique. Puis, en 2017, tout a changé avec le 10e titre de la série. «Assassin's Creed Origins» a mis quatre ans à voir le jour, l’équipe de développement du studio de Montréal a consulté des égyptologues, des historiens et s’est assurée de l’exactitude historique du scénario se déroulant en Égypte ancienne. Avec des ventes de plus 10 millions d’exemplaires et une foultitude de prix, Ubisoft a décidé de continuer dans la même veine avec «Assassin's Creed Odyssey» en 2018 puis «Assassin's Creed Valhalla» en 2020, générant chaque fois l’enthousiasme.
Chaque titre, et c’est là tout l’intérêt, est accompagné d’un «Discovery Tour», sorte de guide culturel sur l’Égypte ancienne pour «Origins», la Grèce antique pour «Odyssey» et les Vikings pour «Valhalla». Ces «tours» sont conçus, ainsi que le souligne Ubisoft, «avec le soutien de plusieurs chercheurs, archéologues et historiens à travers le monde, sur les bases de l’univers d’"Assassin’s Creed", mais dans un but d’apprentissage de l’histoire, donc exempts de violence». De surcroît, le studio s’est associé «à des chercheurs de McGill pour créer un site Internet qui accompagnera les professeurs dans l’enseignement de l’histoire aux élèves avec les précédents Discovery Tour.»
Découvrir le Bas-Canada en 1814? Oui, c’est le pari d’Olivier Leclair, concepteur de «Le Murmureur», un jeu de «pointez et cliquez» qui mêle enquête et horreur. Le «gamer» est propulsé dans un poste de traite qui n’a pas vu âme qui vive depuis bien longtemps. Au milieu d’une tempête, bercé par le bruit du vent et de la neige, il faut enquêter sur un drame sordide qui s’y est déroulé. Immersion historique – peaux de castors et ceinture fléchée incluses – et ambiance macabre à souhait vous feront frissonner efficacement.
Direction l’Inde
Traditionnellement, l’Inde est un pays dont les développeurs effectuent des tâches de rendu 3D ou d’effets visuels pour les studios, tant de jeux que de cinéma. Mais le marché est en train de changer, des titres entièrement conçus et réalisés par des Indiens, sur l’Inde sont arrivés sur le marché.
Le Service d’entraide Basse-Ville de Québec (SEBV), dont l’une des initiatives est d’offrir des meubles usagés gratuitement aux personnes dans le besoin, élargit ses activités. Une partie des meubles recueillis sont maintenant offerts à la vente au public dans un site web et une boutique-entrepôt située à Pointe-de-Sainte-Foy. De quoi régaler les chasseurs de trésors et de bonnes occasions, tout en permettant à l’organisme de poursuivre sa mission auprès de sa «clientèle de cœur».