
Ford Bronco 2022 : pour rêver d’aventure au centre-ville
Le Journal de Montréal
Bien malin qui devine que le nouveau Ford Bronco est construit sur la même architecture que la camionnette Ranger, tellement ces deux-là sont différents.
D’abord pour ses lignes anguleuses, inspirées du premier Bronco, lancé en 1966. Le seul classique parmi les cinq premières générations de ce 4x4 américain. Cette interprétation moderne puise dans la riche histoire d’un véhicule adulé, comme le fait abondamment sa cible première, le Jeep Wrangler.
Sa carrosserie est d’autant plus trapue qu’elle est posée sur un châssis dont l’empattement a été raccourci de 27 ou 67 cm, selon que l’on préfère une version à deux ou quatre portières. Le modèle de base et les Big Bend, Black Diamond, Outer Banks, Badlands et Wildtrak sont offerts avec 2 ou 4 portières alors que les nouveaux Everglades et Raptor sont à quatre portières seulement.
L’habitacle de ce Bronco réinventé reprend l’esthétique du pionnier, servie à la moderne. De toute manière, il suffit de grimper à bord et de le conduire sur quelques mètres pour réaliser qu’il n’a rien à voir avec la camionnette qui partage la même plate-forme. Une conclusion qui vaut pour les versions à deux et quatre portières, malgré leurs différences.
Un Bronco de base à deux portières coûte actuellement 43 199 $. À l’opposé, le prix de base du Bronco Raptor de 400 chevaux est de 99 995 $ et on peut le faire grimper à 111 290 $ en cochant toutes les options. C’est-à-dire la multitude de variations possibles entre ces extrêmes. Le prix des Bronco mis à l’essai était d’environ 64 000 $ pour le Badlands à 2 portières et de 71 000 $ pour le Wildtrak Sasquatch à 4 portières. Les deux livrés avec le toit rigide qui a donné des maux de tête à Ford en début de production.
Le Bronco est un costaud. Du poste de commande, on voit très bien les pointes de ses ailes, coiffées de moulures noires qui peuvent aussi tenir lieu de poignées. La vue est excellente vers l’avant et les côtés, sauf pour le rétroviseur gauche perché haut qui bloque le coup d’œil en virage. Les sièges avant sont bien taillés et moelleux comme des fauteuils. La position de conduite est très juste dans les deux versions, repose-pied inclus. On n’a cependant droit qu’à un levier, à gauche du volant, pour les essuie-glaces et les clignotants. Solution archaïque.
