
Fitzgibbon refuse de dire s’il investirait son propre argent dans Lion Électrique
Le Journal de Montréal
Pierre Fitzgibbon voit toujours un «avantage comparatif» dans Lion Électrique même si l’entreprise est, de son propre aveu, «aux soins palliatifs». L’ex-ministre refuse toutefois de dire s’il serait prêt à investir de son propre argent dans cette compagnie.
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«Lion est quand même aujourd’hui la seule opération manufacturière d’autobus scolaires en Amérique du Nord. Alors il y a un avantage comparatif», a affirmé M. Fitzgibbon au micro de Patrick Lagacé au 98,5 FM, mercredi matin, en omettant IC Bus, en Oklahoma, BlueBird, en Géorgie, Thomas, en Caroline du Nord, et MicroBird, à Drummondville.
Au cœur d’une véritable crise, l’entreprise de Saint-Jérôme a récemment prévenu qu’elle pourrait manquer d’argent dans moins d’un an si elle ne parvient pas à se refinancer. Son titre à la Bourse de Toronto en a d’ailleurs beaucoup souffert, perdant 68% de sa valeur en un mois, et près de 99% depuis 2021.
«Lion est aux soins palliatifs parce que les contrats ne sont pas là, a analysé prosaïquement l’ex-ministre. Le Québec achète à peu près 500 véhicules par année de transport électrique scolaire. Il en faut 1000 pour être au point mort. Le reste du Canada, les Américains ne sont pas encore là.»
