Ferrari BR20 : une Ferrari unique au monde
Le Journal de Montréal
Ferrari s’y connaît bien en modèles exclusifs. Les Monza SP1 et SP2 lancées en 2018 et limitées à un total de 499 unités en sont un bon exemple, mais il existe aussi des voitures créées spécialement sur commande qui ne s’adressent qu’à un seul client sur toute la planète.
L’an dernier, c’était la Ferrari Omologata. Maintenant, voici la Ferrari BR20, un coupé biplace tout aussi unique et exclusif.
Basé sur une GTC4Lusso, mais environ trois pouces plus long et dépourvu de places arrière, le bolide en question évoque l’esprit des Ferrari des années 1950 et 1960 comme la 410 Superamerica et la 500 Superfast.
Un long toit noir relie le pare-brise à la lunette arrière en englobant celle-ci et les deux arches sur le côté se fondent gracieusement à l’aileron arrière intégré tout en dissimulant une mince prise d’air. Pendant ce temps, les feux circulaires doubles sont le miroir des embouts d’échappement conçus sur mesure qui se trouvent plus bas, à même le diffuseur dont les volets sont actifs.
Remarquez ensuite les jupes latérales en fibre de carbone qui bifurquent jusque dans les ailes avant pour y accentuer les prises d’air, puis les jantes exclusives de 20 pouces ton sur ton. De la fibre de carbone (et même un peu de chrome!) agrémente aussi la calandre, qui se démarque par ses nouvelles lames horizontales. Les phares sont redessinés et amincis.
Pour ce qui est de l’habitacle, il présente deux teintes de cuir brun en plus de garnitures en fibre de carbone et en chêne pour un riche mélange de classique et moderne. Les sièges ont un motif unique et des coutures argentées. On semble comprendre que la partie arrière est modulable afin d’adapter le chargement selon les besoins du client.
Et à bon prix, en plus! Trois vins blancs légers (autour de 12%) et joliment parfumés qui pourront bien arroser votre fin de semaine sous le soleil. On débute avec un petit aligoté pas piqué des vers. On poursuit avec un l’archétype du blanc de bistro à avoir toujours sous la main. Pour terminer, je vous propose un petit chablis qui n’a rien de petit.
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