
Entorses à l’éthique: un élu suspendu 100 jours s’en tire à très bon compte
Le Journal de Montréal
Condamné à 100 jours de suspension pour des entorses à l’éthique, un conseiller municipal de Bolton-Est ne purgera que le tiers de sa peine et pourrait siéger à nouveau dans un mois, s’il est réélu, en raison d’une faille dans la loi.
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Alain Déry, conseiller à Bolton-Est, en Estrie, s’en tire à bon compte et sera probablement l’un des derniers élus municipaux, sinon le dernier, à profiter d’une faille dans la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale.
À l’heure actuelle, les suspensions sans salaire imposées par la Commission municipale du Québec (CMQ) ne peuvent s’étaler sur deux mandats consécutifs. Autrement dit, le compteur est remis à zéro au début de chaque mandat, même si une suspension n’est pas terminée.
Quand il sera adopté, le projet de loi 49 – dont l’étude est complétée – colmatera cette brèche et permettra dorénavant aux juges administratifs d’imposer des suspensions en fin de mandat qui devront être purgées au complet, dans le mandat suivant.
À Bolton-Est, M. Déry a plaidé coupable à cinq chefs d’accusation. Il a reconnu avoir participé aux délibérations du conseil et d’avoir voté sur des résolutions qui impliquaient l’organisme à but non lucratif qu’il préside, Le Rucher Boltonnois, sans déclarer son intérêt.
À titre de créancier de son propre organisme, le conseiller municipal était notamment en conflit d’intérêts lors de l’acquisition du garage municipal.
L’achat, d’une somme de 285 200 $, a été financé par une société que M. Déry présidait aussi (Financement 2616) et à qui il avait prêté 100 000 $.
Suspension et remboursement

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.






