En studio : Antoine Joubert raconte l'histoire de Daewoo
Le Journal de Montréal
Vous vous souvenez de la marque Daewoo?
Au cours de cette capsule En studio, Antoine Joubert fait un survol sur cette marque qui n’est pas demeurée très longtemps sur notre marché.
À la suite du succès de Hyundai, Daewoo débarque en 1999 au Canada avec une gamme « très complète », explique Antoine. Nous y retrouvons une sous-compacte (Lanos), une compacte (Nubira) et une intermédiaire (Leganza).
Pour y faire concurrence, une autre marque coréenne – Kia – arrive par la suite avec deux véhicules : la compacte à quatre portes Sephia et le VUS Sportage. À l’époque, Antoine explique que les produits Daewoo étaient plus convaincants et intéressants que ceux de Kia. Conséquemment, Daewoo semblait avoir un avenir prometteur.
Ça n’a pas été le cas. Daewoo avait déjà des troubles financiers avant même d’atteindre notre pays. Les dettes se sont accumulées, menant l’emblème à faire faillite.
Quelques années plus tard, General Motors a mis la main sur Daewoo et a fabriqué plusieurs voitures basées sur ces produits coréens. Le chroniqueur mentionne qu’il s’agit notamment des Chevrolet Aveo, Optra et Epica.
À l’observation des chiffres décrivant le nouveau Silverado EV, certains diront que l’attente en valait la peine. Or, pour un constructeur aussi impliqué dans l’électrification que General Motors, il est pratiquement impensable de lancer une telle camionnette deux ans après l’arrivée du F-150 Lightning de Ford. Deux ans bien sonnés, puisque nous avions publié un article découlant du premier essai du populaire camion électrique de Ford le 11 mai 2022.
Cette semaine lors de l'émission du Guide de l'auto à QUB Télé, nos animateurs discutent des nouveaux tarifs douaniers proposés par les États-Unis sur les véhicules chinois. Le gouvernement américain s’engage à quadrupler les tarifs douaniers sur les voitures provenant de la Chine. Il y a peu de voitures provenant de marques chinoises sur le marché américain, mais des marques comme Ford, Buick, Polestar et Tesla assemblent des véhicules destinés au marché nord-américain en Chine. Et avec les élections qui s’en viennent, l’administration Biden choisit de prendre des mesures pour favoriser l’industrie de l’automobile aux États-Unis.