COVID-19 : une infection qui ouvre les yeux chez les Alouettes
Le Journal de Montréal
La COVID-19 s’est invitée chez les Alouettes de Montréal et le constat est bien simple dans les rangs: malgré toutes les bonnes intentions de tous, personne n’est à l’abri de la maladie.
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Quelques jours après l’annonce aux joueurs du résultat positif de l’entraîneur-chef Khari Jones, l’état de choc a plutôt fait place à la résignation. Ils sont conscients plus que jamais que la pandémie est bien loin d’être une histoire du passé. Et ils savent aussi que même une rigoureuse application des protocoles ne réduira jamais le risque à zéro.
Ainsi, l’organisation fait ce qu’elle peut pour s’assurer que tous ses membres collaborent. Mais le travail de sensibilisation semble maintenant superflu, puisque les cas et les éclosions surviennent partout, et parfois bien plus près qu’on pourrait le croire.
Le report d’un match des Elks d’Edmonton, en début de saison, a d’ailleurs été un premier avertissement pour le reste de la Ligue canadienne de football (LCF).
«Quand nous avons vu ce qui s’est passé à Edmonton, ç’a ouvert les yeux de tout le monde: la pandémie n’est pas terminée, a expliqué le garde Kristian Matte en vidéoconférence, mercredi. Tout est fragile. Si des tests reviennent positifs, tout ferme. Ç’a réveillé la ligue au grand complet.»
«Depuis le début du camp d’entraînement, le message est de faire attention. Quand on nous a transmis la nouvelle, Danny [Maciocia] est venu nous expliquer la situation. Nous étions tous un peu sous le choc, mais en même temps, si on regarde à travers la ligue et dans les autres sports, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Alors il faut être prêt mentalement.»
Des effets mitigés
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.