
Coupable d'avoir profité de la vulnérabilité de sa victime pour du sexe
TVA Nouvelles
Un homme qui a fourni de la drogue à un résident vulnérable de la Maison Dauphine et qui l’a amené à poser des gestes sexuels qui étaient «contre sa nature» a été reconnu coupable de proxénétisme, d’obtention de services sexuels et de trafic de drogue au palais de justice de Québec.
Andrey Tilin a profité de la vulnérabilité de sa victime pour en abuser a conclu le juge René de la Sablonnière dans sa décision rendue jeudi.
À l’été 2021, Vincent (nom fictif), résidait à la Maison Dauphine, en raison de ses problèmes de consommation. Il rencontre l’accusé qui habitait alors tout près de la ressource d’aide pour les jeunes de la rue.
Une amitié débute entre les deux hommes et rapidement, la consommation de GHB et de méthamphétamine aussi. Puis Tilin, consultant informatique qui fait notamment des mandats des ministères, a offert de l’argent à l’homme pour des relations sexuelles.
Vincent, hétérosexuel, refuse au départ, mais puisqu’il a besoin d’argent, il a fini par accepter certains gestes devant l’insistance de l’accusé.
C’est ainsi que le trentenaire s’est fait lécher les pieds une dizaine de fois pour 200$. Puis, pour 100$ de plus, il a accepté un anulingus. Ensuite, il a uriné sur l’accusé.
Andrey Tilin, qui a appris en novembre 2021 être porteur du VIH selon le jugement, a fini par lui demander de le sodomiser. La victime lui a réclamé un montant important, croyant qu’il n’aurait jamais l’argent. Mais à un moment, l’accusé est arrivé avec les 500$ demandés et Vincent s’est soumis aux demandes de l’homme, à regret.
