Aventures urbaines en Nouvelle-Zélande
Le Journal de Montréal
On connait Aotearoa (le nom maori de la Nouvelle-Zélande) pour ses fjords, ses volcans, ses plages de sable noir, sa faune et sa flore endémiques ainsi que ses activités de type sensations fortes, mais qu’en est-il de sa gastronomie, de son art de vivre et de sa culture façonnée par les Maoris, peuple d’origine polynésienne qui s’y est établi à partir du 12e siècle, et, plus tard, par les Européens qui ont colonisé ses terres?
De l’île du Sud à l’île du Nord, on vous propose un circuit urbain rythmé par des expériences singulières qui permettent de poser un regard différent sur cette petite destination fort populaire, notamment en allant à la rencontre de ceux et celles qui ont forgé son identité et qui ont fait de la préservation du territoire leur mission.
Notre mot d’ordre pour ce voyage à l’autre bout du globe? Tiaki, une expression maorie d’une grande signification pour les Néo-Zélandais qui nous invitent à prendre soin des gens, des lieux et de la culture, alors que nous explorons cette contrée lointaine.
Île du Sud
C’est autour de la rivière Avon que la ville prend ses racines. Si le tremblement de terre meurtrier de février 2011 a complètement chamboulé le quotidien de ses habitants, il a également transformé le paysage de ses quartiers. C’est notamment sur le plan de l’architecture, de l’art et de la scène culinaire que ce renouveau se dessine. Et quelle meilleure façon de le constater qu’en allant à la rencontre de ses fiers ambassadeurs?
3 façons de prendre le pouls de sa transformation
À peine débarqué du long vol qui nous a mené de Vancouver à la Nouvelle-Zélande, on fait la rencontre de Riwai Grace, une figure bien connue à Christchurch pour son implication dans la communauté, mais aussi pour ses tours guidés qui permettent d’explorer la culture maorie à travers l’authentique kai (nourriture). «Mon objectif aujourd’hui est de célébrer le moment présent et d’établir une connexion unique avec la ville, la nourriture et plus particulièrement les humains», nous confie d’entrée de jeu Riwai. Et on confirme que malgré les effets du décalage horaire, il y a eu une complicité qui s’est établie entre nous. D’une conversation autour d'un café suivie d’une dégustation de chocolats à un repas ponctué de petits plats et d’instants de partage, pour finir sur une note sucrée, ce tour est l’occasion d’échanger sur les traditions maories, l’éducation et divers enjeux. ( amikitours.com)
