400 ans plus tard, il faut lire et relire Molière
Le Journal de Montréal
On célèbre ces jours-ci le 400e anniversaire de naissance de Molière. En France, on en parle beaucoup. Certains rêvent même de lui faire une place au Panthéon.
À l’échelle de l’histoire, Molière incarne le génie absolu de la langue française, de la même manière que Racine, pourrions-nous ajouter.
Ne parle-t-on pas d’ailleurs de la langue de Molière ?
Français
Il y a mille manières d’entrer dans son œuvre, que ce soit par le Misanthrope, Tartuffe, le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme, et tant d’autres.
Molière examine les passions humaines, et d’une pièce à l’autre, démonte l’artifice des conventions sociales. Son humour est féroce, acide, politique.
Plus encore, il révèle certains types humains qui survivent d’une société à l’autre et qui existent encore dans la nôtre, assurément.
Certains diront : que les Français célèbrent Molière, s’ils le veulent, mais pourquoi devrait-il en être de même des Québécois ?