
Visé par la CMQ, le maire de Sainte-Mélanie s’engage à ne pas redevenir candidat avant 2030
Le Journal de Montréal
Le maire de Sainte-Mélanie, au cœur d’une tempête, s’est engagé à ne pas se présenter à des élections d’ici 2030.
Cet engagement survient dans le cadre de procédures judiciaires entamées par la Commission municipale du Québec (CMQ) en mai dernier qui visaient justement à interdire à Louis Freyd d’être élu durant cinq ans.
En échange de la promesse du maire, la CMQ a retiré son recours juridique contre lui. M. Freyd n’admet aucune faute en lien avec cette affaire.
Cette entente a été entérinée par la cour le 24 septembre, mais rendue publique seulement jeudi.
«Vaut mieux me retirer et que Sainte-Mélanie continue à vivre, explique le maire. C’est vraiment une volonté de faire sauver de l’argent», assure-t-il, rappelant que ses frais d’avocats devaient être payés par la municipalité.
Promoteur et maire
Le litige portait surtout sur un projet résidentiel d’une quinzaine de maisons sur un de ses terrains.
Le maire élaborait ce plan immobilier depuis plusieurs années, mais avait déposé sa demande de permis une fois élu et quelques jours seulement avant que le conseil municipal ne vote un règlement qui avait pour effet d’interdire temporairement tout projet similaire.
Comme le rapportait notre Bureau d’enquête ce printemps, Louis Freyd a poursuivi sa propre municipalité en justice après que son permis a été refusé par la direction générale.
