Une vaste enquête accuse Uber de méthodes brutales, voire illégales, à ses débuts
Le Journal de Montréal
La plateforme Uber a déclaré, dimanche, qu’elle ne présenterait pas d’excuses pour son «passé», en réponse à une enquête internationale de journalistes démontrant que l’entreprise a eu recours à des pratiques brutales et a «enfreint la loi» pour s’imposer, malgré les réticences des politiques et des taxis.
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«Nous n’avons pas fait et ne ferons pas d’excuses pour des comportements du passé qui ne sont clairement pas alignés avec nos valeurs actuelles», a indiqué Jill Hazelbaker, vice-présidente chargée des Affaires publiques d’Uber, dans un communiqué en ligne.
Le Guardian, un quotidien britannique, a obtenu et diffusé, avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), quelque 124 000 documents, datés de 2013 à 2017, comprenant des courriels et des messages des dirigeants d’Uber de l’époque ainsi que des présentations, des notes et des factures.
Dimanche, plusieurs quotidiens (le Washington Post, aux États-Unis, Le Monde, en France, et d’autres) ont publié leurs premiers articles tirés de ces Uber Files.
Ils mettent à l'avant-plan certaines méthodes employées pendant ces années d’expansion rapide, de même que de confrontation, de Uber, de Paris à Johannesburg.
«L’entreprise a enfreint la loi, trompé la police et les régulateurs, exploité la violence contre les chauffeurs et fait pression en secret sur les gouvernements dans le monde entier», affirme le Guardian en introduction.
Une véritable bombe à retardement guette nos PME aux quatre coins du Québec, alors que 60% plus d’entreprises que l’an dernier devront passer le flambeau pour éviter d’être vendues ou de carrément fermer leurs portes. Le Journal est allé à la rencontre de repreneurs qui ont pris le taureau par les cornes.