
Un policier de la GRC sous enquête criminelle pour des menaces visant Trump pendant le G7
Le Journal de Montréal
Un policier québécois de la GRC fait l’objet d’une enquête criminelle pour avoir tenu des propos menaçants en lien avec la venue du président américain Donald Trump au G7, a appris notre Bureau d’enquête.
Selon nos informations, l’employé de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) était déployé en Alberta le mois dernier dans le cadre du G7, un rassemblement des chefs d’État des plus grandes économies mondiales.
Nos sources nous indiquent que le policier aurait diffusé certaines informations concernant les déplacements du président des États-Unis, Donald Trump, pendant sa visite, ce qui pouvait compromettre la sécurité de l’homme le plus puissant du monde.
«L’individu a tenu des propos menaçants sur le web», confirme le caporal Éric Gasse, de la GRC.
Le Québécois, dont le corps policier refuse de confirmer l’identité pour des raisons de confidentialité, a depuis été visé par des mesures disciplinaires.
Le caporal Gasse confirme aussi que deux enquêtes, une criminelle et une déontologique, ont été ouvertes en lien avec cet incident.
«À l’intérieur de nos murs, on ne peut pas tolérer aucun propos de nature violente. La GRC prend ça très au sérieux», poursuit-il.
Il nous a été impossible de confirmer la date de la publication ou les responsabilités du policier visé par les allégations.
