Un géant chinois soupçonné d’espionnage a tenté de recruter un prof de McGill pendant des années
Le Journal de Montréal
Un chercheur de l’Université McGill, qui travaille avec la Défense nationale, s’est fait courtiser pendant plusieurs années par une multinationale chinoise soupçonnée d’espionnage, prête à lui offrir jusqu’à trois fois son salaire.
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«On a tenté de venir me chercher par le portefeuille», raconte le professeur et sommité en cybersécurité Benjamin Fung, qui souhaite témoigner pour mettre en garde ses collègues.
C’est la première fois qu’un professeur québécois décrit de manière aussi détaillée une tentative de séduction d’une entreprise proche du pouvoir chinois, qu'il avait jusqu'à maintenant rapportée essentiellement qu'à son université et au bureau du premier ministre Justin Trudeau.
Le recrutement de scientifiques dans le milieu universitaire «en échange d’une récompense ou par crainte de représailles» est l’une des stratégies employées par le Parti communiste chinois (PCC) pour s’approprier du savoir ou des technologies canadiennes, selon le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Une offre en or
Nous avons accepté de taire le nom de la compagnie impliquée, une multinationale qui œuvre dans le domaine des télécommunications et qui est liée de près au PCC, à la demande de M. Fung qui craint des représailles.
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