Toyota Land Cruiser 2024 : le retour d’une icône robuste et aventureuse
Le Journal de Montréal
Symbole de robustesse et de durabilité, le Toyota Land Cruiser est un véhicule légendaire qui a fait son entrée sur le marché nord-américain il y a 65 ans. Après avoir quitté le Canada dans les années 1990 (au profit du Lexus LX), il effectue son grand retour chez nous pour l’année-modèle 2024.
Positionné entre le nouveau Grand Highlander et le Sequoia, il sera produit à l’usine de Tahara, au Japon, et livré à compter du printemps prochain. Qu’est-ce que ça signifie pour le 4Runner? Celui-ci reste au catalogue pour l’instant, mais son remplaçant attendu pour 2025 devrait rivaliser plus directement avec le Jeep Wrangler.
Bâti sur la plateforme de camion TNGA-F de Toyota, le nouveau Land Cruiser est un dur de dur. En termes de dimensions, il mesure 4,92 mètres de long, 2,14 mètres de large et 1,86 mètre de haut, avec une garde au sol atteignant 220 mm et des roues de 18 pouces sur tous les modèles. De fait, il a beaucoup de points en commun avec le Lexus GX 2024 dévoilé en juin.
À la différence de ce dernier, toutefois, le Land Cruiser n’offre pas de V6 biturbo, adoptant plutôt une nouvelle version du groupe motopropulseur hybride i-Force Max de Toyota. On parle d’un quatre cylindres turbocompressé de 2,4 litres jumelé à un moteur électrique et à une batterie de 1,87 kWh. Ensemble, ils génèrent 326 chevaux et un couple impressionnant de 465 lb-pi. Malheureusment, il est encore trop tôt pour connaître les cotes de consommation.
La puissance est gérée par une boîte automatique à huit rapports, puis par un système à quatre roues motrices avec un boîtier de transfert à deux régimes et des différentiels verrouillables au centre et à l’arrière. Une attache-remorque est incluse de série et la capacité de remorquage s’élève jusqu’à 6 000 livres.
Le style du Toyota Land Cruiser 2024 est le fruit d’une collaboration entre la maison-mère du Japon et le centre de design Calty de Toyota en Californie. Il suit quatre grands thèmes : authentique, fiable, intemporel et professionnel. En ce qui nous concerne, il rend tout simplement un bel hommage à ses ancêtres en plus de ressembler à un jouet grandeur nature. Sept couleurs figurent sur la palette, dont deux (Trail Dust et Heritage Blue) qui s’accompagnent d’un toit contrastant Grayscape.
La version 1958 d’allure plus rétro reprend les phares circulaires et la calandre « TOYOTA » de jadis, alors que les autres ont des phares rectangulaires plus minces semblables à ceux du FJ62. Des crochets de remorquage se retrouvent bien sûr à l’avant, sous le pare-chocs, et des plaques de protection pour le soubassement garantissent la bonne santé des composantes vitales.
