
Toyota bZ 2026 : des améliorations qui font du bien
Le Journal de Montréal
Autonomie décevante, problèmes de logiciel, fort impact du froid sur la batterie, dépréciation ahurissante. Tous ces éléments ont fait déchanter d’innombrables acheteurs du Toyota bZ4X qui, par habitude, vouaient jusque là une confiance aveugle à la marque. C’est souvent parce qu’ils ont possédé dans le passé des Corolla, Camry ou RAV4 avec lesquels ils ont été satisfaits.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en lançant à la hâte son premier véhicule électrique (pour se conformer au marché), Toyota a terni sa réputation.
La bonne nouvelle, c’est que la compagnie est rapidement retournée à la table à dessin, consciente que le produit n’était pas au point et parce qu’il ne fallait justement pas étirer le bZ4X trop longtemps. Subaru, qui propose le même véhicule sous une autre appellation, a choisi de ne pas offrir de Solterra pour 2025. C’est tout dire. Or, les deux reviennent à la charge pour 2026 avec une robe rafraîchie et, surtout, une technologie plus efficace.
C’est au cours d’un événement à Plano, au Texas, où avait également lieu le dévoilement du nouveau RAV4 2026, que Toyota nous a présenté le bZ 2026 – un véhicule au nom simplifié mais qui compte par-dessus tout corriger les lacunes de son prédécesseur. Pour commencer, son autonomie est plus convaincante, annoncée à 460 km pour la version à quatre roues motrices. C’est 25% de plus que le bZ4X, qui plafonne à 367 km et ne livre pas la marchandise.
Attention, si vous optez pour la version Limited avec jantes de 20 pouces, l’autonomie se verra réduite d’une trentaine de kilomètres. Autrement, en choisissant le bZ à roues motrices avant et à petite batterie de 57,7 kWh, c’est 378 km. Cela dit, Toyota a beau vanter une majoration de l’autonomie, aussi en raison d’une augmentation de la taille de la batterie qui est désormais de 77 kWh, encore faut-il que le véhicule puisse la réaliser.
Le bZ, qui peut être ravitaillé de 10 à 80% en 30 minutes via une borne capable de fournir 150 kW, bénéficie désormais d’un système de thermorégulation de la batterie de même que d’un dispositif de préconditionnement, deux éléments qui minimiseront l’impact du froid sur l’autonomie – un sérieux problème avec le bZ4X. Toyota nous assure donc un rendement beaucoup plus efficace ainsi qu’une plus grande facilité de recharge, même dans des conditions difficiles.
En outre, le bZ adopte pour 2026 le port NACS (North American Charging Standard) permettant une recharge sur les bornes de Tesla. Naturellement, le véhicule sera aussi livré avec un adaptateur pour la recharge à domicile et pour les bornes rapides de type CCS.
