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[PHOTOS] Voici 10 restaurants disparus de Québec
Le Journal de Montréal
Se nourrir est une nécessité fondamentale pour l’être humain, mais le besoin de convivialité l’est tout autant. Plutôt que de cuisiner chez soi, il arrive que l’on privilégie un repas au restaurant, en famille ou entre amis, pour profiter d’un moment de détente ou simplement combler un manque de temps. C’est aussi l’occasion idéale de s’initier à de nouvelles saveurs.
Si aujourd’hui, il est facile d’accéder à une grande variété de cuisines du monde, cela n’a pas toujours été le cas. Autrefois, c’était la cuisine française, grâce à la venue de cuisiniers venus de France, puis d’autres régions d’Europe, qui a permis aux Québécois de s’ouvrir à une gastronomie différente. Voici donc 10 restaurants disparus qui témoignent de la passion des gens de Québec pour la gastronomie.
Situé sur la côte de la Fabrique dans l’actuelle maison Simons, le Kerhulu a accueilli ses convives de 1925 jusqu’à la fin des années 1960. Fondé par le Français Joseph Kerhulu qui habitait sur place, ce restaurant était reconnu pour la qualité de sa cuisine française traditionnelle, ses fresques représentant la ville de Paris et comme le lieu de prédilection des intellectuels antiduplessistes qui s’y réunissaient dans les années 1950. Il était accompagné d’une pâtisserie française qui lui a survécu jusqu’en 1982 lorsqu’elle fut vendue à la Délicatesse Nourcy.
C’est le 18 février 1962 que le Restaurant d’Europe ouvre ses portes sur la rue Sainte-Angèle à l’initiative de Guido Malnig et du chef Renato Larosa. Le restaurant se démarque par ses créations culinaires, ses préparations de gibier et sa cuisine de pâtes flambées au guéridon. Guido Malnig part assez tôt pour ouvrir le restaurant Chez Guido. Le syndicaliste Michel Chartrand aimait bien ce restaurant. Aujourd’hui, c’est le restaurant Chez Soi qui occupe les lieux.
Ouvert à la fin des années 1940, ce restaurant au décor Art déco se trouvait sur la rue des Glacis devant le terminus d’autobus du carré D’Youville. Après une journée en ville, c’était l’endroit idéal pour prendre une collation avant de rentrer par le transport en commun. Ceux qui l’ont connu ne peuvent oublier son plafond, sa mezzanine, ses banquettes et ses banana split. Après sa fermeture, la tabagie Jack & Gill a occupé les locaux aujourd’hui faisant partie du Diamant.
Pour vivre une expérience 100% française et parisienne, il fallait aller au Vendôme situé dans la côte de la Montagne à partir de 1951. Accompagné d’un vin de Bordeaux ou de Bourgogne, vous pouviez déguster des cuisses de grenouille, un filet de sole meunière, un bœuf bourguignon ou un canard à l’orange et d’autres produits importés de France devant une fresque de Paris et sa tour Eiffel. Le restaurant a fermé ses portes peu avant le 400e anniversaire de Québec.
Comme on peut le constater, Québec a été un lieu de prédilection pour la cuisine française. La Main d’argent de la côte du Palais ne faisait pas exception. Ce restaurant a été fondé à la fin des années 1960 par le chef cuisinier Marc Courrieu, décédé en 2024. Au menu, des spécialités du Midi de la France tels les charcuteries, la soupe au poisson catalane, le lapereau aux aromates et le cassoulet.
Ouvert en 1944 sur la rue Saint-Joseph Est, le Baril d’huîtres, en plus d’un restaurant, était également un cabaret où les clients pouvaient assister à des spectacles à la salle Marine à partir du début des années 1950. Des artistes québécois et français s’y sont produits. C’est aussi dans ce restaurant que fut servi le premier Poulet frit Kentucky à Québec. Victime d’un incendie en 1963, il a finalement fermé dans les années 1970 alors qu’il était intégré au Mail Saint-Roch.
Construit sur pilotis au-dessus du fleuve Saint-Laurent sur la rue Dalhousie près de la traverse Québec-Lévis, le Riviera a marqué la population de Québec dans les années 1950-1970. De par sa localisation, il n’était pas soumis à la réglementation municipale: il ne payait pas de taxes municipales et pouvait demeurer ouvert 24 heures sur 24. Il était réputé pour son délicieux spaghetti. Il a disparu dans la seconde moitié des années 1970.
