OVO, le spectacle du Cirque du Soleil présente le monde des insectes aux Edmontoniens
Radio-Canada
Le Cirque du Soleil sera de retour à Edmonton dans le cadre de sa tournée de l'Ouest canadien avec son spectacle OVO. La production sera de passage à la Place Rogers du 12 au 17 juillet.
OVO, œuf en portugais, plonge les spectateurs pendant 2 h dans un grouillant écosystème d'insectes et une perpétuelle explosion de performances acrobatiques, le tout dans une ambiance musicale à forte sonorité brésilienne.
Kyle Cragle est acrobate depuis 2016 au Cirque du Soleil. Il y joue le rôle de la libellule. En tant qu'acrobate, je fais de l'équilibre et de la contorsion dans le show, donc je fais beaucoup de prouesses acrobatiques sur une grosse structure qui ressemble à une plante, a-t-il affirmé.
L’acrobate a un beaucoup de joie de retrouver le public. Je vous dirais que le public ressent ça, et on partage cette belle énergie avec lui, explique-t-il.
Les partitions musicales d’OVO, mises en scène par Berna Ceppas, combinent les sonorités de la bossa nova et de la samba avec le funk et la musique électro. Il y a un peu une base de joie de vivre qui se dégage à travers la musique et des inspirations brésiliennes qui sont très chaleureuses, ajoute l’acrobate.
La scène et la structure acrobatique entièrement renouvelée, 14 mètres de haut et plus de 10 000 kg, ont été fabriquées spécialement pour la tournée. Elles seront installées à la Place Rogers qui a dû être adaptée pour les accueillir.
Après plusieurs spectacles produits après la fin des restrictions sanitaires liées à la pandémie de COVID-19, l’attachée de presse de la production, Janie Mallet, trouve que le public est très demandeur de spectacles artistiques. On le fait avec encore plus de gratitude qu'avant [la pandémie]. Je dirais encore plus magiques, mais même dans l'audience, les gens, on les sent tellement avec nous. Ils ont envie de se retrouver, de vivre cette expérience-là ensemble, dit-elle.
On les entend réagir, on les entend applaudir, on les entend respirer. Il y a comme une appréciation renouvelée, je dirais, pour vraiment les arts de la scène, explique Janie Malle.
