Nutrition et maladie d’Alzheimer FAITS SAILLANTS
Le Journal de Montréal
Janvier est le mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative détruit les cellules cérébrales, ce qui affecte considérablement les fonctions cognitives comme la mémoire et le raisonnement. L’alimentation peut-elle prévenir la maladie ou encore freiner sa progression vers le stade avancé ?
Source : Société d’Alzheimer
Les facteurs de risque
Parmi les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer, on note le diabète de type 2, l’obésité, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle. Les études ont pu démontrer notamment que les plaques bêta-amyloïdes qui s’accumulent dans le cerveau des personnes atteintes empêchent les récepteurs de l’insuline de bien fonctionner ce qui peut entraîner une insensibilité des cellules cérébrales à l’insuline.
Le rôle de l’alimentation
De toutes les études sur le lien entre l’alimentation et le développement de la maladie, deux modèles alimentaires soulèvent l’intérêt des chercheurs pour leur pouvoir préventif : la diète méditerranéenne et la diète japonaise. Ces modèles partagent des points communs : l’abondance de végétaux et la faible consommation de viandes rouges. Selon les études populationnelles, l’adhésion au régime méditerranéen a été associée à une réduction du risque de maladie d’Alzheimer de 34 à 61 %. D’autres études ont mis en lumière le rôle de certaines vitamines et composantes phytochimiques.
Pour d’autres conseils en nutrition, visitez : www.isabellehuot.com