
Manquements éthiques: quatre élus en élections et en attente d’un verdict
Le Journal de Montréal
Quatre candidats, dont deux maires sortants, tentent de se faire réélire alors qu’ils se trouvent actuellement devant le tribunal pour des fautes déontologiques alléguées.
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Les citoyens pourraient donc ne pas connaître le fin mot de l’histoire avant d’aller aux urnes.
En mars dernier, la Commission municipale du Québec (CMQ) a reproché, entre autres choses, au maire sortant de Pointe-Claire, Tim Thomas, d’avoir utilisé un véhicule de fonction de la Ville à des fins personnelles, incluant des dépenses d’essence. Aucune décision n'a été rendue encore à ce jour.
En août dernier, la CMQ a entamé aussi une procédure contre le maire de Sainte-Françoise, Simon Lavoie, en lien avec un conflit d’intérêts. Il n’y a toujours pas eu d’audience dans ce dossier.
D’autres candidats ont été cités en déontologie municipale quelques jours à peine avant le début de la campagne électorale.
La conseillère de Sutton Carole Lebel a reçu une citation à peine deux mois avant les élections, le 4 septembre. La CMQ lui reproche d’avoir divulgué à des citoyens des informations réservées au conseil municipal.
À Témiscouata-sur-le-Lac, Ginette Bégin, qui aspire à devenir mairesse, a également été citée à quelques jours du début officiel de la campagne électorale, le 2 septembre. On lui reproche d’avoir traité le maire de «clown» en pleine séance de travail.
