Les impacts sanitaires du changement climatique empirent, selon le Lancet
Radio-Canada
Le rapport 2021 du Compte à rebours du journal The Lancet sur la santé et le changement climatique note « une augmentation incessante des impacts sanitaires du changement climatique », comme les phénomènes météo extrêmes et la propagation de maladies.
Si personne n’est à l'abri de ces impacts, le rapport souligne que le changement climatique tend à creuser les inégalités existantes et formule cinq recommandations spécifiques à l'intention du Canada.
En raison de multiples risques sanitaires simultanés et en interaction, le changement climatique menace d’inverser des années de progrès en matière de santé publique et de développement durable, indique le rapport rendu public (Nouvelle fenêtre) mercredi (le document intégral est disponible ici en anglais (Nouvelle fenêtre)).
Parmi ces risques sanitaires, on cite la hausse du nombre de jours de canicule et des sécheresses, qui affectent particulièrement les plus vulnérables, comme les personnes âgées et les moins nantis.
Ce sont les populations des pays ayant des niveaux faibles et moyens d’indice de développement humain (IDH) (Nouvelle fenêtre) – un indice de l’ONUOrganisation des Nations unies prenant en compte le niveau de vie et d’éducation, ainsi que l’espérance de vie – qui ont connu la plus forte augmentation de la vulnérabilité à la chaleur au cours des 30 dernières années, souligne le rapport.
Les travailleurs agricoles de ces régions sont particulièrement touchés par les températures extrêmes, et le changement climatique commence à inverser des années de progrès dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et hydrique qui affecte encore les populations les plus mal desservies dans le monde.
Les conditions environnementales changeantes augmentent également l’aptitude à la transmission de nombreux agents pathogènes et de maladies, dont le paludisme, le choléra ainsi que les virus de la dengue, du Zika et du chikungunya à l’échelle mondiale.