
Les Fils du Diable accusés de satanisme: une Néo-Brunswickoise en croisade contre ce groupe québécois de musique traditionnelle
Le Journal de Montréal
Depuis un mois, le groupe de musique traditionnelle Les Fils du Diable est plongé dans une étonnante controverse: une femme du Nouveau-Brunswick les accuse de faire la promotion du satanisme dans leur spectacle.
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Diane Doucet, une fervente catholique très active dans Facebook, s’oppose à leur participation à la fête des Acadiens, le 16 août à Petit-Rocher, sur une scène qui sera située près de l’église du village.
Au cœur de sa croisade, la présence sur scène d’objets religieux, tels un ostensoir et un tabernacle, ou associés au culte de Satan qui «dénigrent la foi catholique».
«La culture crache au visage de Jésus et sa maman pendant que le peuple acadien applaudit en pensant que c’est juste du divertissement», s’est-elle indignée dans un message publié en avril.
Certaines de ses interventions filmées en ligne ont capté l'attention de milliers de personnes.
Une demande du Journal pour lui parler est jusqu’à maintenant demeurée sans réponse.
Pour le violoniste du groupe, Marc Angers, toute cette histoire est absurde. «J’en reviens pas qu’en 2024, on nous mette des bâtons dans les roues pour ça», dit-il, en précisant que certains éléments de leur mise en scène, signée Martin Larocque, ont été achetés au Dollarama.
«Nos chansons véhiculent des messages de joie, de bonheur et de positivisme. Nous sommes de bons diables», ajoute-t-il, pince-sans-rire.
