
Les Bridgerton sont de retour sur Netflix
Le Journal de Montréal
Lady Whistledown est de retour. Et heureusement, sa nouvelle Chronique des Bridgerton est franchement supérieure aux mièvreries de la première saison.
Lancée en grande pompe aux Fêtes 2020, la première saison de La chronique des Bridgerton a soufflé la planète entière avec son intrigue à l’eau de rose campée dans l’Angleterre du 19e siècle, fracassant les records de l’époque pour le diffuseur Netflix.
Sa prémisse ? Les chassés-croisés amoureux de la haute société britannique de l’époque y sont scrutés, puis disséqués, dans la chronique à sensation signée par une mystérieuse Lady Whistledown.
Nouveau héros
Alors qu’on suivait à l’époque les amourettes de Daphnee Bridgerton, celle-ci s’éclipse presque entièrement ici pour laisser son frère aîné, le vicomte Anthony Bridgerton, prendre les devants. Et si sa quête est semblable à celle de sa frangine – trouver épouse, grosso modo –, elle prend une tout autre tournure.
Pourquoi ? Parce que le personnage central ici est plus nuancé, plus complexe et son interprète (excellent Jonathan Bailey) est infiniment plus charismatique. On a également rationné les scènes plus, disons, pimentées, misant davantage sur la tension sexuelle que les actes charnels.
Résultat : une seconde saison moins racoleuse et, ultimement, aux enjeux plus profonds et humains.
Plus vulnérable
Il en va de même pour Penelope Featherington, alias Lady Whistledown, qui sent l’étau se resserrer autour d’elle. Elle devra faire face à différents dilemmes moraux et multiplier les efforts pour tenter de garder sa double identité secrète, révélant une facette plus vulnérable de sa personnalité publique.
