
Legault se trompe sur l’inflation
Le Journal de Montréal
Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : notre Bureau d’enquête, basé à Montréal, Québec et Ottawa, se spécialise dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, nos journalistes et recherchistes vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
L'ÉNONCÉ
Lors de la période de questions à l’Assemblée nationale mercredi, le chef du troisième groupe d’opposition, Joël Arseneau, a interpellé François Legault sur la hausse de la tarification de l’hydroélectricité.
Dans sa réponse, le premier ministre a affirmé : « Quand on regarde l’histoire des 25 dernières années, puis je sais que le ministre des Finances [Eric Girard] serait bien meilleur que moi pour vous expliquer ça, mais la Banque du Canada, avec sa politique monétaire, contrôle à 95 % le taux d’inflation. »
LES FAITS
Si la Banque du Canada a certes un impact sur l’inflation en ajustant son taux directeur, il est faux de prétendre qu’elle contrôle à 95 % le taux d’inflation avec sa politique monétaire. Le rôle de la Banque du Canada est de maintenir l’inflation à environ 2 %, à l’intérieur d’une fourchette cible de 1 à 3 %.
L’inflation est surtout influencée par d’autres facteurs, comme l’offre et la demande, la situation géopolitique ou la rareté d’un produit. C’est actuellement le cas avec la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Ces problématiques affectent ainsi le coût de l’essence et du panier d’épicerie, entre autres.
L’attaché de presse du premier ministre n’a pas été en mesure d’expliquer la provenance du 95 %. Il évoque qu’il s’agissait d’une image utilisée par François Legault pour montrer que la Banque du Canada peut restreindre l’inflation dans la fourchette cible de 1 à 3 %.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.






