Le blé revient à son prix d'avant l'invasion russe après l'accord entre Moscou et Kyïv
Le Journal de Montréal
Le cours du blé a fortement chuté vendredi à Chicago et sur Euronext, revenant au niveau d'avant la guerre en Ukraine, en réaction à l'accord signé en Turquie entre Moscou et Kyïv qui doit permettre l'exportation des céréales ukrainiennes par la mer Noire.
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À Chicago, le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en septembre a diminué de 5,86% pour s'établir à 7,59$, revenant à son prix d'avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.
Le maïs, dont l'Ukraine est aussi productrice, a glissé dans la foulée de 1,99% pour atteindre 5,6425$ le boisseau pour livraison le même mois.
L'Ukraine et la Russie ont fini par signer à Istanbul vendredi, avec la Turquie et l'ONU, un accord âprement négocié qui va établir des «couloirs sécurisés» permettant la circulation de navires marchands dans la mer Noire. Les marchés espèrent que cet accord soulagera les pays dépendants des marchés russe et ukrainien, qui représentent 30% du commerce mondial du blé à eux deux.
«Je ne m'y attendais pas étant donné que les Russes avancent davantage à l'est et se rapprochent du port d'Odessa», a commenté pour l'AFP Michael Zuzolo, président de la société de courtage et d'analyses Global Commodity Analytics and Consulting.
Éclaboussé par des incidents de vol, des problèmes de production et une crise majeure provoquée par des lanceurs d’alerte, le géant américain Boeing a annoncé son intention d'investir près de 240 M$ chez nous, mardi, lors du lancement du Forum innovation aérospatiale international d’Aéro Montréal avec le gratin politique québécois.