La grève des croupiers profite au casino de Wôlinak
Le Journal de Montréal
La grève des croupiers du casino de Montréal semble profiter au nouveau casino de la réserve Wôlinak, voisine de Bécancour, au Centre-du-Québec.
L’établissement n’est toutefois pas en mesure de quantifier l’accroissement du nombre de joueurs.
«Oui, la dernière semaine on a vu une hausse de l’achalandage. C’est certain qu’au niveau des tables on a une limite de capacité», a indiqué Dave Bernard, directeur du Conseil des Abénakis de Wôlinak.
L’établissement doit ainsi accroître son offre de tables de poker et de black jack. À terme, leur nombre va être quadruplé pour passer à 16.
«Le défi qu’on a, en région, c’est de trouver des croupiers. Depuis quelques semaines, on voit des candidatures intéressantes pour les postes de croupiers, des gens qui viennent essentiellement de Montréal», a ajouté Dave Bernard.
Le salaire horaire d’un croupier en incluant les pourboires atteint les 40 $.
Le Grand Royal Wôlinak Casino est en marche depuis le 28 février dernier, alors que les croupiers du casino de Loto-Québec à Montréal sont en grève depuis le 21 mai.
La société d’État n’a pas voulu «se prononcer sur les activités du casino de Wôlinak» qui ne lui appartient pas.
Quant aux impacts de la grève de ses croupiers de l’île Notre-Dame, Loto-Québec a assuré que «les opérations aux tables de jeu continuent au casino» et que «la clientèle est toujours au rendez-vous dans la grande région de Montréal».