L’homme d’affaires Robert Giroux nie avoir mis sur pied un «stratagème s’apparentant à un système de Ponzi»
Le Journal de Montréal
L’homme d’affaires Robert Giroux nie vigoureusement avoir mis sur pied un «stratagème s’apparentant à un système de Ponzi», comme le soutiennent les millionnaires de Québec qui ont investi des sommes colossales dans le Groupe Huot.
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«Il n’y a aucune preuve, il n’y a aucun détail! C’est grossier! Et plus l’accusation est grave, plus le fardeau est lourd. C’est des activités criminelles: il n’y a aucune preuve!», s’est emporté devant la cour Me Sylvain Rigaud, qui représente Robert Giroux.
Les millionnaires de Québec qui ont investi dans le Groupe Huot ont intenté la semaine dernière des poursuites civiles de l’ordre de 150 M$ contre Robert Giroux et ses sociétés, révélait mardi notre Bureau d’enquête.
Ces créanciers allèguent que l’homme d’affaires et ses sociétés auraient mis en place un «stratagème» qui leur aurait permis de s’enrichir et de mener un train de vie luxueux, tout en faisant bénéficier le promoteur Stéphan Huot et ses entreprises.
«Les Demandeurs se sentent aussi floués que les investisseurs dont les fonds ont été détournés par Vincent Lacroix et Bernard Madoff», écrivaient les millionnaires dans leurs requêtes.
Des «faussetés»
Ces allégations «d’une gravité extrême» ont fait bondir l’avocat de Robert Giroux, qui était devant le tribunal mardi, pour la suite des procédures dans cette affaire.
