L’effet Martin St-Louis L’effet Martin St-Louis
TVA Nouvelles
Je ne m’en cacherai pas et je ne jouerai pas à l’autruche.
J’ai dit et écrit, avant même son congédiement, que Dominique Ducharme n’était pas le responsable des insuccès des Canadiens et qu’il ne méritait pas de perdre son poste d’entraîneur-chef. Ducharme est un bon entraîneur et je souhaite qu’il se trouve du boulot très rapidement.
Ceci étant dit, Jeff Gorton et Kent Hughes ont tous les pouvoirs et ils ont jugé qu’un changement s’imposait et je dois respecter cette décision parce que ce sont eux les patrons et parce qu’ils sont en train de mettre leur plan à exécution.
Pour le moment, malgré que l’échantillon demeure encore très petit, le changement derrière le banc semble avoir changé l’état d’esprit de l’équipe, du moins à court terme.
Martin St-Louis s’amène donc comme entraîneur-chef sans aucune expérience, mais c’est comme si les joueurs le percevaient comme un des leurs. En l’absence de Shea Weber, j’ai l’impression que St-Louis comble cet important problème de leadership au sein de l’équipe. Bref, je crois que St-Louis est en quelque sorte devenu le capitaine.
Même s’il est le premier joueur à marquer 50 buts à 17 ans dans la LHJMQ depuis Sidney Crosby, Justin Poirier n’a pas été invité à la séance d’évaluation des espoirs, plus communément appelée «Combine», qui se tient traditionnellement chaque année à Buffalo avant le repêchage de la Ligue nationale de hockey.