L’Agence de revenu du Canada accusée de favoriser les plus riches
Le Journal de Montréal
L’Agence de revenu du Canada (ARC) s’en prend plus facilement aux travailleurs autonomes précaires qui ont encore besoin d’aide d’urgence qu’aux riches qui ont souvent le loisir de s’entendre avec elle, déplore le numéro 2 du Nouveau Parti démocratique (NPD).
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« Quand tu gagnes 20 000$ par année, tu as l’Agence de revenu du Canada (ARC) sur le dos, mais quand tu gagnes deux millions de dollars par année, il faut une entente confidentielle et secrète pour trouver un arrangement avec toi», a dénoncé en entrevue au Journal Alexandre Boulerice, chef adjoint du Nouveau Parti démocratique (NPD).
« C’est toujours la même chose avec l’Agence de revenu du Canada (ARC), que ça soit sous les conservateurs ou les libéraux. Ça va faire. Ils devraient faire preuve de plus d’humanité», a-t-il ajouté.
Lundi, Le Journal a raconté l’histoire de travailleurs autonomes exaspérés par les vérifications exigées par l’Agence de revenu du Canada (ARC) pour avoir leur aide d’urgence, ce qui met en colère Caroline Bédard, PDG de Travailleurs Autonomes Québec (TAQ).
« Injustice»
Au Journal, l’Agence s’était défendue en disant effectuer des vérifications pour éviter les demandes frauduleuses. Elle avait par ailleurs reconnu avoir reçu des plaintes à ce sujet, sans pouvoir les chiffrer.