J'ai vu mon ancienne Toyota Tercel 1998 à vendre à 8900 $, est-ce vraiment ce que ça vaut?
Le Journal de Montréal
J’ai récemment vendu ma vieille Toyota Tercel 1998 à un jeune homme pour la somme de 1 500 $ en lui remettant en plus les quatre pneus d’hiver. Sans rouille, mais avec une peinture un peu défraîchie, elle n’affichait que 93 000 km au compteur. Ce dernier la revend maintenant à 8 900 $ sur Internet. Me suis-je fait avoir en la vendant à un tel prix?
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Bonjour Madeleine,
Il est vrai qu’en bonne condition, les Tercel sont encore convoitées et ont bonne réputation. Sans rouille et mécaniquement au point, votre voiture valait sans doute le double du prix demandé. Peut-être même 4 000 $. Mais à 8 900 $, c’est exagéré. À moins qu’elle ait appartenu à Céline Dion ou Sir Paul McCartney!
Comprenez que sur Marketplace ou Kijiji, plusieurs tentent leur chance. Ils ciblent les aubaines pour ensuite les revendre à profit. D’ailleurs, il est possible que l’actuel propriétaire de votre Tercel trouve preneur à un prix avoisinant la somme demandée. Mais l’acheteur paiera à ce moment bien plus que la valeur réelle. Autrement, il se fera avoir. Il se pourrait aussi que ce dernier soit heureux de dénicher ce qui selon lui est la perle rare. Une voiture fiable, frugale et très simple à entretenir, coûtant un minimum d’assurances et qui, dans le contexte d’aujourd’hui, permet de se déplacer à faible coût.
Avec un minimum d’entretien et un bon traitement antirouille, cette Tercel pourrait donc durer encore plusieurs années. Or, advenant un accident, l’assureur la déclarerait probablement perte totale même si les dommages ne sont que superficiels. Parce qu’aux yeux d’un assureur, une telle voiture ne vaut pas plus de 1 000 $. Bref, juste un peu plus que ce que l’on donne de nos jours pour une voiture à la ferraille.
