J’ai essayé la future puce Snapdragon 8 Elite Gen 5
Le Journal de Montréal
Le fabricant Qualcomm, dont les puces équipent la plupart des téléphones haut de gamme sur le marché, à l’exception des iPhone d’Apple et des Pixel de Google, a dévoilé cette semaine sa prochaine puce phare, la Snapdragon 8 Elite Gen 5, à l’occasion de sa conférence annuelle Snapdragon Summit, à Hawaï.
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J’ai eu l’occasion d’essayer brièvement le système sur puce, qui devrait être utilisé par des fabricants comme Samsung et OnePlus dans leurs prochains téléphones haut de gamme, à venir en 2025 et 2026.
Voici trois améliorations à surveiller.
Comme c’est toujours le cas, la puce Snapdragon 8 Elite Gen 5 offre des performances améliorées. Qualcomm annonce des gains de 20% à 23% pour son processeur central et son cœur graphique, tout en offrant une économie énergétique de 10% par rapport aux processeurs de la génération précédente, tandis que son cœur dédié à l’IA devrait être 37% plus rapide.
J’ai effectué une série de tests de type benchmark, avec des résultats impressionnants. Le téléphone que j’ai essayé (un modèle de développement de Qualcomm), a atteint par exemple 12 161 points au test Geekbench 6.5 multicoeur. L’iPhone 17 Pro, lui, obtient un peu plus de 9718 à ce même test.
Au test 3DMark Wild Life Extreme, j’ai aussi obtenu un pointage de 8407, loin devant le 5161 de l’iPhone 17 Pro.
Il n’y a toutefois pas que la puissance brute de la puce qui a été améliorée. Sa compatibilité avec le moteur de jeux Unreal Engine 5 a aussi été raffinée, ce qui devrait faciliter le port de jeux PC sur mobile se rapprochant de plus en plus de la version originale.
Outre les jeux, les améliorations de la puce devraient aussi se faire sentir dans les performances multitâches des téléphones, lorsque l’on passe d’une application à une autre.
