
Infiniti QX55 2022 : impopulaire et on comprend pourquoi
Le Journal de Montréal
En cours d’année 2021, Infiniti présentait une nouveauté qui allait bonifier sa gamme : le QX55. Aux côtés des QX50, QX60 et QX80, il a pour mission de compléter la gamme de véhicules utilitaires sport (VUS) de la division de prestige d’Infiniti. De prestige, il faut le dire, on en conviendra.
Cet hiver, Le Guide de l’auto l’a mis à l’essai. Voici le compte rendu de nos impressions.
Avec le QX55, Infiniti n’a pas réinventé la roue. Il a repris une formule éprouvée chez les concurrents, c’est-à-dire emprunter un VUS populaire et le décliner en version tronquée. Le QX55 est donc au QX50 ce que le BMW X4 représente par rapport au X3. Tout simplement.
Lorsque l’on analyse le QX55 de profil, on remarque que sa ligne de toit est plus fuyante que celle du QX50 et que son arrière-train a été quelque peu condensé. Par la force des choses, l’espace de chargement est réduit, mais le volume demeure adéquat.
Est-ce que c’est joli? On peut dire que oui. Est-ce que c’est un style à la mode? Oui. Est-ce que je suis en extase en le voyant? Non.
À l’instar du QX50, le QX55 est animé par un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2 litres. Jusque-là, tout va bien. C’est essentiellement ce que propose aussi la concurrence. La principale différence, c'est que ce bloc jouit de la compression variable. Cette mécanique a été introduite avec la présente génération du QX50 en 2019. À ce moment, on disait d’elle qu’elle brillerait par sa puissance supérieure et par sa faible consommation de carburant. Peut-être en théorie, mais en pratique, il n’y a rien pour écrire à sa mère.
En effet, cette mécanique développe des performances dans la moyenne de la catégorie avec une puissance de 268 chevaux et un couple de 280 livres-pied. Malheureusement pour elle, elle est handicapée par la boîte à laquelle elle est jumelée. Fidèle à ses habitudes, Nissan a opté pour une transmission à variation continue. Son rendement est décevant. Lorsque le moteur est le moindrement sollicité, on a l’impression que la transmission ne sait plus où donner de la tête. Il s’agit sans conteste d’un des points négatifs du véhicule.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.









