
Il exagère le poids des cégeps anglos
Le Journal de Montréal
Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : notre Bureau d’enquête, basé à Montréal, Québec et Ottawa, se spécialise dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, nos journalistes et recherchistes vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
L'ÉNONCÉ
Dans une entrevue à QUB Radio, lundi, le président du Mouvement Québec français (MQF) a déploré la place grandissante qu’occupe l’anglais dans les études collégiales, notamment à Montréal. « Les cégeps anglais attirent désormais plus de 50 % – je parle dans l’île de Montréal – de la clientèle étudiante collégiale », a dit Maxime Laporte, en entrevue avec Sophie Durocher.
LES FAITS
M. Laporte exagère la population des cégeps anglophones sur l’île de Montréal.
Selon une compilation à partir de données du ministère de l’Éducation, les étudiants qui fréquentent des cégeps publics et privés subventionnés en anglais représentent environ 38 % de la population étudiante, et non pas une majorité.
Invité à s’expliquer, le MQF a précisé que M. Laporte s’est fié à une « estimation » basée sur « des projections » et qu’elle concernait uniquement le milieu préuniversitaire. L’organisme a aussi dit que pour calculer l’attraction des cégeps anglophones, il faut considérer le nombre d’applications, et non pas seulement se fier au nombre d’admissions.
Cela étant dit, il est vrai que la proportion de francophones fréquentant un cégep public en anglais est en hausse au Québec ; elle est passée de 4,8 % à 6,3 % dans la dernière décennie. La proportion d’anglophones et d’allophones qui étudient dans un cégep francophone public a aussi augmenté pendant la même période, soit de 2,7 % et de 6,7 %, respectivement.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.





