
Festival international de jazz: «C’est comme le Super Bowl!»
Le Journal de Montréal
Pour son tout premier concert extérieur sur la grande scène du Festival international de jazz de Montréal, ce soir à la place des Festivals, Beyries veut que ce soit « un gros party ». « Je veux que ça vaille la peine ! », dit la musicienne qui a lancé son deuxième album l’an dernier.
C’est en novembre 2020 que Beyries a lancé son disque Encounter. Même si elle a pu le promener dans quelques villes malgré la pandémie, l’auteure-compositrice n’a encore jamais joué ses nouvelles compositions à Montréal. Elle remédiera à la situation de belle façon, ce soir.
« Le Festival de jazz, c’est comme le Saint-Graal, dit-elle. On me donne la plus grosse scène. C’est comme le Super Bowl ! »
Le concert qu’elle présentera ce soir bénéficiera de la mise en scène de Pierre Lapointe, qui l’a aussi aidée à la direction artistique pour Encounter.
« J’avais envie de me déposer dans un cadre créé par Pierre Lapointe, dit-elle. Je savais que je pouvais lui faire entièrement confiance. Je suis extrêmement contente du résultat. C’est magnifique et ça ne vole pas non plus la vedette à la musique. »
« Un gros party »
Avec elle, en plus de ses musiciens, Beyries sera aussi accompagnée de cinq choristes. « Pour moi, les voix, c’est comme mon dada en musique, dit-elle. J’ai demandé à la production combien je pouvais en engager et ils m’ont dit que cinq, ça entrait dans le budget. Pour vrai, j’en aurais eu encore plus, si j’avais pu ! »
« Je trouve ça super cool d’être une grosse gang sur scène, poursuit-elle. J’ai commencé ma carrière toute seule. Après ça, avec une choriste. Et on a ensuite monté tranquillement le band. J’aime tellement ça être en gang que j’ai tout le temps envie d’inviter du monde ! »
Le concert de ce soir, Beyries le voit justement comme « un gros trip de gang ». Elle souhaite que le public s’amuse. « Que les gens sortent sur semaine, et assez tard, j’ai le goût que ce soit un gros party et que ça vaille la peine. »
