Crise migratoire et pénurie de places en garderie au programme du Festival Filministes

Le Festival Filministes continue son mandat de valorisation du cinéma des femmes et des personnes sous-représentées grâce à une programmation relevée qui occupera les amateurs et amatrices de films du 8 au 16 mars, en salle et en ligne.

La crise migratoire, la pénurie de places en garderie, la musique métal au Liban et la science-fiction féministe sont parmi les maints sujets qui seront abordés au festival par l’entremise du cinéma. Les soirées Filminounes seront également de retour pour offrir aux adultes un contenu féministe mature.

Cette année, 5 longs métrages seront présentés, de même que 58 courts métrages regroupés sous 7 blocs thématiques. Des discussions interprétées en langue des signes québécoise (LSQ) se tiendront à la suite de chaque projection pour mettre en lumière les enjeux féministes soulevés par les films. La réalisatrice, productrice et directrice de la photographie d'origine haïtienne Miryam Charles donnera également une classe de maître sur le cinéma expérimental.

Le coup d'envoi du festival sera donné le 8 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes, avec la projection d'Eskape, le récit personnel de la réalisatrice Neary Adeline Haycelle. Son documentaire sur l'exode de milliers de Cambodgiens et Cambodgiennes de1973 à 1997 mêle l’histoire politique de l’Asie du Sud-Est à son propre regard, intime et poétique, sur son passé. La réalisatrice et sa mère, Thany Lieng Hay, seront présentes pour discuter avec le public.

Né en 2018, le Festival Filministes a été en mesure de survivre aux années de pandémie notamment grâce à sa programmation en ligne. On ne perdra pas cette habitude cette année malgré les activités en présentiel. Une programmation complémentaire sera offerte gratuitement sur Tënk.ca du 8 au 16 mars.