
Bugatti passe à l’hybride avec la Tourbillon à moteur V16
Le Journal de Montréal
Une nouvelle ère s’amorce pour Bugatti, maintenant associé au fabricant croate Rimac.
Prenant le relais de la Chiron, la toute nouvelle Tourbillon délaisse le moteur W16 de 8 litres à quadruple turbocompresseur pour une motorisation hybride combinant un V16 atmosphérique de 8,3 litres (développé avec l’aide de Cosworth) et trois moteurs électriques (deux à l’avant et un à l’arrière). La puissance s’élève à 1 775 chevaux, surpassant la Chiron Super Sport d’un peu plus de 200 chevaux.
Pour cette voiture pesant 1 995 kg tout au plus, le constructeur évoque une accélération de 0 à 100 km/h en 2 secondes, de 0 à 200 km/h en moins de 5 secondes, de 0 à 300 km/h en moins de 10 secondes et finalement de 0 à 400 km/h en moins de 25 secondes. La vitesse de pointe est limitée électroniquement à 380 km/h, mais une clé spéciale donne accès à un maximum de 445 km/h.
La transmission est une boîte à double embrayage à huit rapports, non plus placée dans le tunnel central mais plutôt derrière le V16, et elle fait équipe avec un différentiel électronique à glissement limité. Pour leur part, les moteurs électriques sont alimentés par une batterie de 24,8 kWh (capacité nette : 21 kWh) qui permettrait de parcourir plus de 60 km sans brûler de l’essence d’après la norme WLTP (environ 50 km si l’on veut être plus réaliste). Une nouvelle ère, disions-nous.
Le nom Tourbillon fait référence au dispositif d’horlogerie qui permet d’accroître la précision des montres mécaniques. Selon Bugatti-Rimac, rien ne trahit plus l’âge d’une voiture que ses écrans, c’est pourquoi derrière sa carrosserie en fibre de carbone et ses portières en élytre se trouve un décor résolument analogique et intemporel.
Voyez surtout le combiné d’instruments, monté non pas sur la planche de bord mais bien à la colonne de direction : il rivalise en élégance et en complexité avec les meilleures montres suisses, en plus d’être protégé par du cristal de saphir qui résiste aux égratignures. En aucun temps le conducteur ne le perdra de vue derrière le volant.
Naturellement, les commandes sont réglables et les options de personnalisation sont encore une fois infinies ou presque. Au besoin, un écran pliable peut être être déployé au-dessus de l'arête centrale.

Le web est rempli de créations dont le but est de répondre à ces questions commençant par « et si…? ». L’intelligence artificielle de nos jours facilite bien sûr les choses, mais il faut aussi souligner le travail de nombreux artistes du numérique, comme nous l’avons vu avec ces sept véhicules issus d’un univers parallèle.

Le magazine américain Consumer Reports vient de publier son nouveau classement annuel des marques automobiles et des modèles avec la meilleure fiabilité anticipée. L’exercice se base sur un sondage auprès de propriétaires et des données sur plus de 380 000 véhicules des années 2000 à 2025 (et quelques 2026) en tenant compte de 20 catégories de problèmes. Un pointage est ensuite attribué sur une échelle de 100.

Non, la Mazda3 ne se renouvelle pas pour l’année modèle 2026. La prochaine génération devra attendre encore, finalement. Si certains consommateurs seront déçus, la division canadienne de Mazda ne s’en plaindra pas, elle qui a vu les ventes de sa voiture compacte augmenter de 46% durant les trois premiers trimestres de 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.







